16 Aug BZH Wake Park à Dolo
Après notre présentation du Ty Taz Wakepark en Bretagne et à seulement quelques kilomètres de Lamballe (Côtes-d’Armor), le BZH Wake park à Dolo (Côtes-d’Armor), accueille les amateurs de sensations fortes sur son parcours nautique.*
*Article issu de notre partenaire Ouest France
Depuis 4 ans
En cette fin de matinée du mois de juillet, le BZH Wake park se remplit doucement. « Ta combi est trop grande, il faut que tu prennes du 10 ans »
, tonne David Charlot, cogérant, à Evan. Le garçon et son père Valentin connaissent bien les lieux. Ils viennent au park depuis son ouverture, il y a quatre ans. À son origine, quatre amis d’enfance fans de glisse. « On a voulu transmettre notre passion du sport »
, raconte David Charlot. Sur le ponton de départ au bord du lac, les glisseurs commencent à défiler. Le park peut accueillir jusqu’à 30 personnes par heure à raison de 7 simultanément sur le bassin.
La fausse pelouse au sol s’imbibe d’eau et les planches colorées jonchent le sol. Ici, pas de bateau pour se tracter mais un « téléski nautique »
. Une corde et un palonnier qui tournent à 30 km/heure.
Ouvert à tous
Les employés du parc s’alternent au poste de la machine. C’est Antoine, surnommé Budy, qui s’y colle. « Salut les tout secs, déjà glissés ou débutants ? »
, lance-t-il aux nouveaux arrivants. « Le but, c’est de bien mettre les épaules en arrière et de résister au départ »
, explique-t-il à ceux que le staff nomme affectueusement les « gilets rouges »,
un alias pour débutants.
Pour les non-initiés, l’activité commence par la luge à genoux pour s’adapter aux virages. « C’est accessible à tout le monde, la seule obligation c’est de savoir nager », rappelle David Charlot.
Ensuite, ça sera wakeboard ou ski nautique. Sur le parcours, plusieurs obstacles. Les virages et les gamelles s’enchaînent dans une bonne humeur estivale. Les palots des glisseurs qui viennent de chuter ricochent sur l’eau étincelante. « Je vais faire un 180 sauté », tempête Evan à son père avant d’agripper un palot et de s’envoler sur l’eau. « Le plus dur, c’est de porter la planche »
, s’amuse Hugo qui teste la luge à genoux pour la première fois.
Son père, quant à lui, n’est pas très optimiste, « Je suis adepte des sports de glisse, mais je pense que je vais me croûter quand même. » Un groupe de cinq jeunes hommes rejoint la ligne de départ. Férus de sport nautique, ils voient le wake board comme un complément. « On vient ici quand il n’y a pas assez de vent pour faire du kyde surf, de la voile ou de la planche », détaille Léo. Certains font de la route pour le plaisir de la glisse, « Dès que je peux je viens ici », raconte un waker qui réside à Dinard. (Ille-et-Vilaine).
Un circuit local
Le soleil est à son zénith. Quelques glisseurs ont abandonné le parcours pour rejoindre la terrasse en bois ombragée. Sous les parasols, les tables se remplissent petit à petit, avant le coup d’envoi du service du midi. Le restaurant du park a fait peau neuve cette année.
« Nous sommes en circuit court avec les jardins de Cangué, une fromagerie artisanale, une boulangerie de Jugon-les-Lacs et des vins bio de la cave d’Erquy »
, se félicite Nicolas Étienne, cogérant du park.
Au fil de l’été, la terrasse accueille également des artistes locaux et des DJ. Ces soirées-là, le Wake park reste ouvert pour des glisses nocturnes en musique.
Ouvert tous les jours sans interruption de 10 h à 20 h et le vendredi Night Jam.
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